On s’évade à vélo avec Axel Carion

Axel Carion est un explorateur à vélo. Un ultra cycliste qui part à la découverte des endroits et peuples les plus reculés. Axel est aussi créateur et organisateur de BikingMan, des courses de bikepacking – des ultra à vélo 100% en autonomie -.

Axel Carion en chiffres

Retour sur sa traversée de la Jordanie en février 2020…

Adrien Grouès : Salut Axel, tout d’abord, depuis quand et comment t’es-tu mis à pédaler autant ?

Axel Carion : J’ai débuté le vélo en 2011 après avoir été invité par 2 amis sur une expédition cycliste de 1200km en 10 jours à travers les Carpates. Depuis, je me suis passionné pour le voyage et l’exploration à vélo en réalisant des parcours de plus en plus longs et engagés (Europe de l’Est, Afrique, Moyen-Orient, Asie, Amérique du Sud). BikingMan est l’enfant de cette passion. Le concept est né d’une volonté de partager avec tout un chacun l’expérience géniale de l’exploration à vélo avec « un filet de sécurité ».

Adrien : Peux-tu nous parler en quelques mots de ton bike trip en Jordanie ?

Axel : J’ai invité mon ami aventurier Jonas Deichmann à tenter une traversée record du Jordan Bike Trail, un parcours cycliste qui suit la mythique route des rois pour connecter le Nord (Um Qais) au Sud (Aqaba) de la Jordanie. Ce parcours est un homologue « cycliste » du Jordan Trail, un parcours de grande randonnée dédié aux marcheurs et trailers.

Le Jordan Bike Trail fait 720 kilomètres pour 20 000 mètres de dénivelé positif et traverse plusieurs lieux célèbres de la Jordanie comme la mer Morte ou encore la cité de Petra.

Adrien : Qu’est-ce qui t’a poussé à partir faire ce défi fou ?

Axel : J’ai pour rêve de parcourir les pistes les plus vertigineuses de la planète à vélo sur les traces des grandes migrations humaines. Cela a commencé en 2015 avec ma première traversée de la Cordillère des Andes (8 mois et 13 500 km), puis en 2019 avec le chemin royal des Incas. La Jordanie a été un carrefour important pour les routes commerciales du Moyen-Orient et son histoire est riche avec des vestiges superbes du passé comme la cité de Petra.

Adrien : Peux-tu décrire une « journée type » (s’il en existe) de ton trip jordanien ?

Axel : Nous commencions à pédaler vers 3H du matin et terminions quand nous étions complètement « cramés » en dormant soit chez l’habitant soit dans des maisons d’hôte disponibles sur le parcours. Le temps de déplacement était de 53 heures (à vélo) mais nous avons aussi marché de nombreuses heures !

Adrien : Parlons un peu lampe frontale. Sur des distances pareilles, tu passes du temps sur la route de nuit comme de jour. Tu es parti pour la première fois sur du si long avec une Go’Lum. Dans quelles conditions ?

Axel : 720 kilomètres au pire moment de l’année en terme de saison. Nos calendriers avec Jonas coïncidaient seulement à cette période et nous avons subi des pluies intenses et même de la neige sur un sommet du Jordan Bike Trail. Le plus beau moment de la Go’Lum est sans doute la traversée du désert de Wadi Rum de nuit sous les étoiles. C’est dans ce lieu que des scènes de Star Wars ont été tournées.

Adrien : Quel intérêt d’une frontale par rapport à un éclairage fixe ?

Axel : La frontale est avant toute chose, une solution de sécurité essentielle, un backup en cas de problèmes avec un éclairage principal (dynamo ou fonctionnant sur batterie).

C’est également un bon outil pour visualiser le terrain, en particulier sur du gravel ou des sentiers VTT engagés. La fixation sur la tête permet de diriger le faisceau de lumière en fonction du regard et d’anticiper les obstacles éventuels.

Enfin, c’est une solution utile pour le bikepacking quand tu cherches du matos dans tes sacoches sous la pluie ou que tu répares une crevaison pour voir ce que tu fais.

Adrien : Que t’apporte la nouvelle Piom+2 depuis que tu l’utilises ?

Axel : Globalement la finition qui était déjà sérieuse l’est encore plus (frontale et accessoires). Le chargeur externe utilisable en powerbank gagne en solidité et en simplicité d’utilisation notamment pour connaître l’autonomie restante sur chaque batterie.
Je ne l’ai pas encore utilisée, mais la fonction SOS peut être un plus dans des situations d’urgence.

La Go’Lum est une excellente solution « tout-en-un » : frontale / lumière vélo + powerbank qui permet d’avoir une sécurité pour les expéditions où tout finit par casser. J’ai pour habitude d’utiliser la «technique suisse» : doubler les solutions en cas de problèmes, en particulier sur les expéditions très engagées physiquement pour limiter le stress provoqué par une casse du matos.

Et puis il me faut du matos hyper fiable dans ces conditions :

  • Conditions climatiques extrêmes (froid, pluie, désert)
  • Conditions des routes (éboulements, arbres sur le parcours) d’où nécessité d’éclairer sur et à côté du vélo)
  • Accès aux recharges limitées (modularité des 2 batteries)
  • Solution backup en cas de panne d’équipement (fonction powerbank)
  • Recharge sur le vélo d’une batterie pendant que l’autre est utilisée

 

Pour admirer l’«unboxing» de la Piom+2 par Axel :

Pour en prendre plein les yeux –  la traversée de la Jordanie d’Axel :

Pour en savoir plus sur le BikingMan – interview d’Axel par Adrien :

Adrien Grouès

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