Laurianne Plaçais, la super BikingWoman

Après 58h d’effort, Laurianne Plaçais réalise un nouvel exploit en finissant deuxième au scratch du BikingMan Eusakdi. Le parcours de 1000km a emprunté 64 cols, pour 23000 mètres de dénivelé positif. Retour sur une course inédite …

Adrien : Comment t’es-tu mise à l’ultra cyclisme?

Laurianne : J’ai toujours été attirée par les efforts de longue distance avec cependant la conviction que je ne serais pas capable d’aller au bout. Par le passé, j’ai fait quelques petits voyages à vélo et l’an dernier, j’ai allongé les distances et réalisé un rêve de longue date : faire le tour de Corse à vélo.

Depuis, la marque Origine Cycles, où travaille mon conjoint, est devenu partenaire du BikingMan et cela a été une opportunité pour moi de me lancer.

Adrien : Qu’est ce qui te plait le plus dans les BikingMan ?

Laurianne : Après 3 BikingMan, je peux dire dans l’ordre :

  • La qualité des parcours et des tracés. Les parcours sont magnifiques ! Les routes sont choisies et l’on ne croise que rarement des voitures
  • La bienveillance des Race Angels, piliers de l’organisation et du bon déroulement des courses. Ils aident à vous plonger dans une bulle positive. Lors de la course, ce sont des points de repère : marshalls à moto, équipes médias, accueil aux check-points
  • L’ambiance, relative à cette bulle positive. Axel [Axel Carion, explorateur et créateur du BikingMan, ndlr] aime parler de « Bikingmanblues » et c’est vrai que le retour à la réalité est brutal !

Adrien : Comment as-tu géré mentalement ET physiquement un écart aussi restreint durant 1000km de course ?!

Laurianne : J’ai abordé la course à mon allure. Je suis repartie du CP1 en première position et dans la nuit, j’ai fait le trou avec mes 2 poursuivants. La pression de me faire rattraper a été très délicate à gérer car par manque de confiance en moi, je ne me sentais pas à ma place… Quand Clément me rattrape vers le km 735, je suis presque soulagée. J’ai été surprise de revenir sur lui quelques kilomètres plus tard. Cela m’a reboostée et je suis revenue confiante dans la course.

Adrien : Quels sont tes prochains objectifs ?

Laurianne : Après 3 ultra en moins de 4 mois, je vais me reposer de ce côté-là 😉 Je devais être présente sur le Roc Gravel au mois d’octobre.

Concernant l’an prochain, je ne sais pas encore quelles courses je vais faire…

Adrien : Côté éclairage, comment gères-tu ça et quels sont tes besoins sur de telles distances ?

Laurianne : Je roule la nuit, souvent toute la nuit alors j’ai un grand besoin disons important d’éclairage. Mon vélo est équipé d’une roue à dynamo [la roue comporte un moyeu générateur de courant dit « dynamo », l’énergie mécanique produite par la rotation de la roue est ainsi transformée en électricité, ndlr], je n’ai ainsi pas à me préoccuper de la gestion de mes batteries. En complément, j’utilise une Go’Lum pour avoir une source de lumière en hauteur et dont je peux décider de l’orientation.

Adrien : Que t’apporte ta Go’Lum ?

Laurianne : Des idées lumineuses ! Plus sérieusement, les avantages de la Piom +2 sont son poids, son autonomie, sa facilité de fixation (je fixe le support de ma frontale sur mon casque). Les modes intelligents Go’Lum sont très pratiques à vélo ! Le changement de batterie est rapide et le rechargement astucieux avec son format powerbank.

 

Adrien : Quelle autonomie as-tu avec ? Combien de fois as-tu changé de batteries sur le BikingMan Euskadi ?

Laurianne : J’utilise une batterie par nuit (et en septembre, les nuits sont déjà longues !). J’utilise le mode intelligent en priorité puissance. J’ai donc utilisé 2 batteries sur le BM Euskadi.

 

 

Adrien : Enfin, souhaites-tu ajouter quelque chose ?

Laurianne : Merci pour l’interview 😊

 

Annabelle Le Calvez

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